Mongala Akelembi dit Robinio Mundibu est né le 4 novembre 1985 à Mbuji-Mayi, l’une des plus grandes villes de la République démocratique du Congo.
C’est en 2002 qu’il se lance dans la musique avec Do-Akongo, ex-musicien du mythique groupe Quartier Latin, avant d’évoluer avec Tutu Caludji, ex-musicien de Wenge Musica.
En 2009, il rejoint la Wenge Musica Maison Mère à Werrason, où il séjourne pendant cinq ans. 2014 est l’année de la carrière solo pour Robinio Mundibu qui dévoile son premier titre de rumba Vantard, un succès timide, avant de continuer avec Mbonzimbonzi.
En 2015, il a livré quatre pièces au marché qui trouveront leur public sur la scène nationale et auprès de la diaspora congolaise: Ye Yo, Etirette, Zuwa et Complicated.
Influencé par de grands noms de la musique congolaise tels que King Kester Emeneya, Koffi Olomide ou Roga Roga, Mundibu n’a jamais cessé de faire grandir sa musique.
C’est ainsi qu’en 2016 sa rencontre avec le producteur Manou Matondo du label EPM a donné naissance à son EP Chiffre 9 qui a définitivement lancé sa carrière internationale avec les tubes 4 Lettres et Tsha Nanu Boye.
Le nouveau chemin emprunté par le jeune homme, qui jusque-là passait plus de temps à se saper et réparer toutes sortes d’appareils et circuits électriques, mit sa force de caractère à rude épreuve : « Quand on jouait, tout le quartier venait me voir, mais j’étais mis de côté, car je ne chantais pas assez bien… C’était l’humiliation totale. Ça m’a poussé à travailler en me donnant à fond. Aujourd’hui, je suis le seul à être resté musicien parmi ce groupe. »
Longtemps présenté comme l’étoile montante de la musique congolaise, Robinio Mundibu est aujourd’hui un artiste confirmé.
Annoncée pour la première fois le 14 février 2018, la sortie de son album Black & White a été reportée à l’année 2019. A ce jour, elle est toujours en attente. Espérons qu’il sera prêt pour le premier trimestre de 2020.
Robinio Mundibu n’est ni hautain ni démesuré. Il est ambitieux, mais sait rester humble. D’ailleurs, son souhait de changer les gens est déjà en passe de se réaliser avec Freddy Mbolongo.
Tenté d’être un émissaire de Fally Ipupa par les fans de Ferre Gola, Robinio Mundibu coupe l’éponge et nie ces accusations.
De son côté, il prétend être le seul payeur de tout ce qui sort de sa bouche. Le généralissime a fait des révélations sur la paternité de toutes ses déclarations sur Ferre Gola.
«Ils savent eux-mêmes que Fally Ipupa ne peut pas m’envoyer faire quoi que ce soit.
Il ne peut pas accepter d’abaisser Ferre Gola à mon niveau. Et puis je ne peux pas accepter d’être un émissaire. Je suis un patron, je gère mon groupe, j’ai mes chansons qui ont un impact », dit-il.
Dans le même ordre d’idées, Mundib’s a déclaré qu’il ajoute que tous les commentaires qu’il fait le lient et non Fally Ipupa.
“Fally ne m’a jamais envoyé et je n’accepterai jamais qu’un musicien me demande d’être son émissaire.” Il a conclu avant de profiter de la chanson de Père «Regarde-moi».